faut. (Clytemnestre entre dans la maison.) La corbeille est préparée, et le couteau aiguisé, celui-là même qui abattit le taureau, auprès duquel tu tomberas frappée ; tu seras la femme encore, dans les demeures d’Hadès, de l’homme avec qui tu couchais à la lumière : je te donne, moi, cette grâce, et tu me donnes, toi, la peine due pour le meurtre de mon père.
Le malheur succède au malheur. Les vents tournent sur la maison. Autrefois, dans le bain, il est tombé, mon roi ! et le toit retentit, et les murs de pierre des demeures, quand il cria ceci : « Cruelle, ô femme, vas-tu m’assassiner, quand, dans ma chère patrie, je reviens après dix semailles ? »
Le reflux de la justice entraîne aux pièges nouveaux la misérable. Longtemps absent, l’époux revient dans les demeures, et il franchit les murs cyclopéens hauts vers le ciel. L’arme affilée en mains, elle le tua de ses mains, par la hache, meurtrière impie, malgré la douleur qu’elle avait soufferte.
Comme la lionne montagnarde qui habite les bois de chênes poussés dans les terres fertiles, elle accomplit l’action…
Enfants, par les Dieux, ne tuez pas votre mère…
Entends-tu le cri dans la demeure ?