Et moi, je t’ai poussé, et j’ai manié l’épée aussi !
Oh ! j’ai commis la plus abominable des actions ! Prends, couvre le corps de notre mère de son péplos, et ferme ses blessures. Tu as enfanté tes égorgeurs, ô mère !
Voici ! Toi que nous aimons et que nous détestons, nous te couvrons de ton péplos, ô fin des grands malheurs de notre maison !
Mais voici que, sur le faîte des demeures, apparaissent des Daimones ou des Dieux Ouraniens, car ce chemin n’est pas celui des mortels. Pourquoi se manifestent-ils aux vivants ?
Enfant d’Agamemnôn, écoute. Les Jumeaux, frères de ta mère, les Dioskoures, t’appellent, Kastôr et moi Polydeukès son frère. Après avoir apaisé la mer terrible aux nefs, nous sommes venus à Argos où nous avons vu le meurtre de notre sœur, de ta mère. Elle a un juste châtiment ; mais tu n’as pas bien agi, et Phoibos, Phoibos… mais il est mon Roi, je me tais ! Bien qu’il soit sage, il ne t’a pas conseillé sagement ; mais il te faut lui obéir. Main-