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le mari de cette femme et non la femme de cet homme ! — Car il est honteux qu’une femme commande dans la demeure et non l’homme ; et je hais les enfants qui, dans la Cité, ne portent pas le nom de leur père, mais celui de leur mère. En effet, quand un homme épouse une femme d’un rang plus illustre que le sien, le mari n’est rien, et on ne parle que de la femme. Ce qui t’a le plus trompé dans ton intelligence, c’est que tu te flattais d’être quelque chose à l’aide de tes richesses ; mais elles ne sont rien, car elles ne nous sont données que pour peu de temps. Le caractère subsiste, mais non la richesse. L’un dure toujours et triomphe des malheurs ; mais l’opulence injuste, en proie aux pervers, s’envole des demeures où elle n’a fleuri que peu de temps. Ce que tu as fait contre les femmes, il ne convient pas à une vierge de le dire, et je le tais ; mais je l’indiquerai à mots couverts de façon à être comprise. Tu agissais insolemment, en maître de demeures royales, et plein de confiance dans ta beauté. Pour moi, puisse mon mari être doué, non d’un visage de jeune fille, mais d’un cœur viril ! En effet, les enfants de tels hommes sont dévoués à Arès, et ceux qui ne sont que beaux n’ornent que les danses. Meurs sans avoir prévu le châtiment des crimes pour lesquels tu es frappé, et périsse qui est aussi méchant que toi ! Et que nul, pour avoir fourni la première course, ne se vante d’être vainqueur, avant qu’il ait touché le but et atteint le terme de la vie !

LE CHŒUR.

Il a commis des actions affreuses, et il a subi de vous deux une peine horrible, car la Justice a une grande puissance.