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ÈLEKTRA.
Certes ! si celui qui est absent revenait un jour dans sa demeure.
ORESTÈS.
Et ta mère, qui t’a enfantée, a souffert cela ?
ÈLEKTRA.
Les femmes, ô Étranger, aiment les hommes, non leurs enfants !
ORESTÈS.
Pourquoi Aigisthos t’a-t-il ainsi outragée ?
ÈLEKTRA.
Il a voulu que mes enfants fussent contraints d’obéir, en me donnant un tel mari.
ORESTÈS.
Sans doute pour que tes enfants ne fussent pas des vengeurs ?
ÈLEKTRA.
Il eut ce dessein. Puisse t-il l’expier un jour !
ORESTÈS.
Le mari de ta mère sait-il que tu es vierge ?
ÈLEKTRA.
Il ne le sait pas. Nous le lui cachons.