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AMPHITRYÔN.
Tu étais en démence. Mais tu demandes un récit lamentable.
HÈRAKLÈS.
Et suis-je aussi l’égorgeur de ma femme ?
AMPHITRYÔN.
Tous ces meurtres sont de ta main seule.
HÈRAKLÈS.
Hélas ! hélas ! Un nuage lamentable m’environne !
AMPHITRYÔN.
C’est pour cela que je déplore tes malheurs.
HÈRAKLÈS.
Étant furieux, j’ai donc renversé ma propre demeure ?
AMPHITRYÔN.
Je ne sais qu’une seule chose, c’est que tout est malheur pour toi.
HÈRAKLÈS.
Où cette fureur m’a-t-elle saisi ? Où m’a-t-elle perdu ?
AMPHITRYÔN.
Lorsque par le feu tu purifiais tes mains devant l’autel.
HÈRAKLÈS.
Hélas sur moi ! Pourquoi épargnerais-je ma vie quand j’ai été l’égorgeur de mes très chers enfants ? Pourquoi ne