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LE VIEILLARD.
Ô fille ! voilà donc ce que je pressentais !
KRÉOUSA.
Je ne sais ; mais, si tu dis vrai, j’avouerai.
LE VIEILLARD.
Quand tu gémissais sur un mal secret.
KRÉOUSA.
C’était celui-ci, que je te découvre maintenant.
LE VIEILLARD.
Et puis, comment as-tu caché tes noces avec Apollôn ?
KRÉOUSA.
J’enfantai ! Écoute patiemment ceci, ô vieillard !
LE VIEILLARD.
Où ? Qui t’a aidée dans ton enfantement ? As-tu supporté seule ce travail ?
KRÉOUSA.
Seule dans l’antre où j’avais été possédée.
LE VIEILLARD.
Mais où est l’enfant ? Désormais tu n’es plus sans enfants.