patrie, bien que je sois ici. Ô malheureuse femme ! Ô crimes des Dieux ! Quoi donc ? Où trouverons-nous la justice, si nous souffrons des injustices des Tout-puissants ?
Pourquoi te tourmenter de ce qui ne doit pas être recherché, femme ?
Ce n’est rien. J’ai déposé l’arc. Je me tais sur le reste ; ne t’en inquiète pas davantage.
Qui es-tu ? D’où viens-tu ? De quelle patrie es-tu sortie ? De quel nom nous faut-il t’appeler ?
Kréousa est mon nom, je suis née d’Érékhtheus, et ma patrie est la Ville des Athènaiens.
Ô habitante d’une Ville illustre, élevée par des parents de bonne race ! combien je t’admire, ô femme !
Certes, je suis heureuse de ce côté, ô Étranger ; mais non autrement.
Au nom des Dieux ! ce qu’on dit parmi les hommes est-il vrai ?