Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
LE CHŒUR.
Par qui as-tu été renversé dans une chute misérable ?
IOLAOS.
C’est celui-ci, ô Étrangers, qui, méprisant vos Dieux, m’arrache avec violence du portique de l’autel de Zeus.
LE CHŒUR.
De quelle terre, ô vieillard, es-tu venu ici, chez le peuple de la Tétrapole ? Est-ce de la contrée opposée, du rivage Euboïque, que vous avez été amenés par l’aviron marin ?
IOLAOS.
Ô Étrangers, je ne vis point dans une île ; mais nous sommes venus de Mykèna dans votre pays.
LE CHŒUR.
De quel nom, ô vieillard, le peuple Mykènaien te nomme-t-il ?
IOLAOS.
Tu connais peut-être le porteur d’armes de Hèraklès, Iolaos, car celui-ci n’est pas sans gloire ?
LE CHŒUR.
Je le connais, ayant déjà entendu son nom. Mais, dis ! de qui sont les jeunes enfants que tu portes dans tes bras ?