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LES BAKKHANTES

Pentheus.

Qui ? Tu dis toujours quelque chose de nouveau.

Dionysos.

Celui qui a fait croître la douce vigne pour les hommes.

Pentheus.

Ainsi tu attribues à Dionysos ce service éclatant ?

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Pentheus.

Je ferai clore de toutes parts les portes de toutes les tours.

Dionysos.

Pourquoi ? Les Dieux ne franchissent-ils pas aussi les murailles ?

Pentheus.

Tu es sage, sauf là où tu devrais être sage.

Dionysos.

Je suis sage là où il faut surtout que je le sois. Mais apprends d’abord la nouvelle que t’apporte cet homme qui vient de la montagne. Pour moi, je resterai à ton côté ; je ne fuierai pas.