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AGAMEMNÔN.
Soit ! Je me réjouis de te voir, enfant, de quelque façon que je me réjouisse.
IPHIGÉNÉIA.
Et, cependant, tu répands des larmes de tes yeux !
AGAMEMNÔN.
C’est que, bientôt, nous serons séparés par une longue absence.
IPHIGÉNÉIA.
Je ne sais ce que tu dis, je ne sais, ô très cher père !
AGAMEMNÔN.
Plus tu parles sagement, plus tu me pénètres de compassion.
IPHIGÉNÉIA.
Je dirai donc des choses insensées, si, de cette façon, je puis t’égayer.
AGAMEMNÔN.
Ô Dieux ! Je ne puis me taire. Je t’approuve.
IPHIGÉNÉIA.
Ô père ! reste dans ta demeure avec tes enfants.
AGAMEMNÔN.
Certes, je le veux ; mais je gémis de ce que ma volonté est impuissante.