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LE CHŒUR.
Antistrophe III.
C’est vainement que les Dieux t’ont fait des noces divines !
PÈLEUS.
Tout s’est évanoui dans l’air de ce qui faisait mon orgueil !
LE CHŒUR.
Antistrophe IV.
Seul, tu erres dans la demeure déserte !
PÈLEUS.
Ma Ville n’est plus rien pour moi ! Que mon sceptre impuissant gise contre terre ! Et toi, fille de Nèreus, qui habites les antres profonds, tu me verras perdu et prosterné !
LE CHŒUR.
Hélas ! hélas ! Mais quel est cet ébranlement ? Quel est le Dieu que je sens ? Jeunes filles, voyez, regardez ! Quel Dieu traverse l’Aithèr blanc et entre dans les plaines nourricières de chevaux de Phthia ?
THÉTIS.
Pèleus, à cause de nos noces anciennes, je viens, moi, Thétis, ayant quitté la demeure de Nèreus. Et d’abord, je