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côtés ; et, même étant mort, je ne serai pas séparé de toi qui, seule, m’as été fidèle !
LE CHŒUR.
Et moi, comme un ami pour un ami, je porterai avec toi le triste deuil à cause de celle-ci, car elle en est digne.
ALKÈSTIS.
Ô enfants, vous avez entendu les paroles de votre père disant qu’il n’épouserait jamais une autre femme, et qu’il ne m’oublierait pas.
ADMÈTOS.
Et je l’affirme encore, et je le ferai.
ALKÈSTIS.
À cette condition, reçois nos enfants de ma main.
ADMÈTOS.
Je reçois ce cher don d’une chère main.
ALKÈSTIS.
Maintenant, sois, à ma place, une mère pour ces enfants.
ADMÈTOS.
Il le faut de toute nécessité, puisqu’ils sont privés de toi.
ALKÈSTIS.
Ô enfants ! quand il était juste que je vécusse, je vais sous la terre !