demeure paternelle. Les haltes de la fille de Lètô resteront sans couronnes dans l’épaisse forêt, et l’empressement nuptial des jeunes filles pour toi, cessera par ton exil.
Et moi, à cause de ton malheur, je verserai des larmes sur ta destinée douloureuse. Ô mère malheureuse, tu as enfanté en vain ! Hélas ! je suis furieuse contre les Dieux. Hélas ! hélas ! ô Kharites nuptiales, pourquoi chassez-vous loin de la terre de la patrie, et loin de ces demeures, ce malheureux qui n’est coupable d’aucune faute ?
Mais j’aperçois un serviteur de Hippolytos, qui, plein de tristesse, se hâte d’un pied rapide vers la demeure.
Où trouverai-je, ô femmes, le maître de cette terre, Thèseus ? Si vous le savez, dites-le moi. Est-il dans cette demeure ?
Le voici lui-même, qui sort des demeures.
Thèseus, je t’apporte une nouvelle pleine d’affliction pour toi, et pour les citoyens qui habitent la Ville des Athènaiens et la terre de Troizènia.
Qu’est-ce ? Quelque calamité récente est-elle tombée sur les deux Cités voisines ?