nécessaire, et plût aux Dieux que nous ne dûssions point celle-là !
Certes, il faut que je meure avec ma fille.
Quoi ! ai-je donc des maîtres ici ?
Je m’attacherai à elle comme le lierre au chêne !
Non, si tu obéis à de plus sages que toi.
Sache que je ne me séparerai jamais volontairement de cette enfant.
Et moi, certes, je ne m’en irai point sans l’emmener.
Mère, obéis-moi. Et toi, fils de Laertès, respecte la juste colère d’une mère. Ô malheureuse, ne lutte point contre les forts. Veux-tu donc rouler contre terre, et que ton vieux corps soit violemment meurtri, et que tu sois arrachée outrageusement de mes jeunes bras ? C’est ce que tu souffriras, et cela n’est pas digne de toi. Ô mère bien-aimée, donne-moi ta très douce main, approche ta