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827. Les hommes qui assistaient aus funérailles étaient jadis affublés de grands manteaus noirs. L’usage subsiste encore dans les environs de Stavelot pour tous et à Huy pour les porteurs.

828. Proverbe : s’è-st on sètch doû, î gn’ ârè ko on frèch aprè « c’est un sec deuil, il y en aura encore un humide après » = quand on enterre une personne qui n’est pas aimée, on fera peu après l’enterrement d’une personne plus regrettée (Laroche).

829. Le cadavre est enterré au cimetière les pieds vers l’allée qui dessert la tombe.

831. On brûle une partie de la literie, paillasse, flocons, etc.

833. En Ardenne, au repas des funérailles, on mange des gâteaus (wastê).

834. Quand un enterrement a lieu le dimanche, il y aura un autre décès dans la même localité pendant la semaine (Louveigné, Laroche), dans les sis semaines (prov. de Namur).

835. Si l’on enterre un mort un vendredi, il meurt une autre personne de la famille dans l’année (Court-St-Etienne).

837. Le deuil pour un père ou une mère est d’un an et sis semaines.