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A st’ eûr ku dj’ so ruvnâw, i
xxxxxxxxxx[n’a pu ré dvin.
À cette heure que je suis revenue,
xxxil n’y a plus rien dedans. »

212-186. Souris (sori). — On dit que pour guérir les enfants affectés d’une incontinence d’urine, il faut leur faire manger des souris, rôties. — Quand une personne est atteinte de dartres autour des lèvres, mal qui s’appèle mal de souris, on dit qu’elle a été « caressée par une souris » ou qu’elle a mangé « après une souris » (Herve).

221. Taupe (foyan, foyon). — On croit se guérir des transpirations aus mains en pressant dans les doigts une taupe vivante, jusqu’à ce qu’elle en meure.

225. Truite. — Comparaison : hêtèy kom i-n pitit’ treût’ « saine (et vive) comme une petite truite ».

226. Vache. — Une vache pleine mettra au monde un taureau, si la touffe de poils qu’elle porte entre les cornes est levée ; une génisse, si cette touffe est abaissée. 248. — On met du sel dans la gueule du veau qui vient de naître. 255. — Pour que le beurre se fasse vite, on emploie différents moyens superstitieus : quelques gouttes d’eau bénite sur le morceau d’étamine qui sert à bien fermer la bonde du tonneau qui sert de baratte (Hesbaye) ; une pièce de cinq francs dans la baratte (Louveigné) ; trois feuilles de buis bénit dans la baratte (Moha).

229. Verdière (djâzrèn). — On dit que c’est elle qui a fait découvrir le tombeau du Christ, et l’on traduit son cri par : Dizo, dizo sis’ pîr « Dessous, dessous cette pierre » (Luxembourg).