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Le lecteur qui voudra bien se rendre compte de l’histoire de ce petit livre me pardonnera, j’espère, quelques-uns de ses défauts, comme, par exemple, ceus-ci.

Aucun sujet n’est épuisé ; non seulement, parce que dans certains cas je manquais de documents autres que ceus que je donne, mais parce que, dans le Questionnaire, nous ne pouvions, et même, nous ne devions pas donner plus. Des paragraphes comme 1269-1271 étaient avant tout destinés à provoquer le lecteur à nous écrire : « Mais on fait encore ceci ; on fait encore cela ». Puissent-ils dans ce volume produire chez quelques-uns les mêmes effets !

D’autres sujets sont à peine effleurés, parce que le Questionnaire s’adressait à des personnes qui, ayant une fois bien compris en quoi consistait l’art de la récolte, pouvaient aborder des points sur lesquels la dimension du livre ne nous permettait pas de nous étendre.

Beaucoup de détails de très mince valeur, à tous points de vue, se trouvent dans le volume, uniquement parce qu’ils figuraient dans le Questionnaire où ils étaient utiles pour attirer l’attention sur des catégories de faits que l’on aurait pu croire sans cela totalement dénués d’intérêt.


Quelques explications sur la disposition typographique de l’ouvrage sont encore indispensables.

Tous les textes wallons sont accompagnés de traductions françaises munies de guillemets. Les textes sans guillemets (ex. 657) ou sans original wallon en regard (ex. 1309) n’existent qu’en français.

Sauf indication contraire dans le contexte, les mots wallons sont toujours cités sous leur forme liégoise.

Orthographe wallonne.

En ce qui concerne leur orthographe, je dois faire la remarque que suit. La Société du Folklore wallon a adopté