Madame la Rose et ses filles vont à leur rencontre en repliquant :
— Ni vous ni d’autr’s n’auront ma fille.
Après[1] ma fille, que m’donn’rez-vous ?
Le chœur des prétendants revient :
— Un million d’or, n’est-ce pas assez ?
Madame la Rose et ses filles ripostent en s’avançant :
— Tournez vot’ cul, si v’s en allez.
Le chœur des prétendants se coupe alors en deus lignes parallèles qui s’avancent l’une vers l’autre en chantant :
— Mon Dieu, mon Dieu, que faut-il faire ?
Un’ si bell’ fille à marier.
— Faut-il encore y retourner
Pour savoir-e sa volonté ?
Les prétendants se remettent en ligne et le dialogue recommence :
— Bonjour…
— Ni vous…
— Deus millions d’or n’est-ce pas assez ?
— Tournez vot’ cul, si v’s en allez.
— Mon Dieu ! Mon Dieu ! etc.
La ronde continue de la même manière ; le soliste offre trois millions d’or, une robe d’or ou d’autres objets précieus, jusqu’à ce que la mère consente à céder sa fille.
— Prenez ma fille et v’s en allez.
Jeus de saut.
1387. À la corde. — À Liége, pour apprendre aus petits enfants à sauter à la corde, on tourne d’abord quatre tours
- ↑ Après avec sens de pour.