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embrassée, tandis que contre sa poitrine, le cœur de la petite bat à coups précipités.
— Donne-moi, à présent, petite mie, cette épingle que tu as là fermant ton fichu. Bien ! maintenant, ta menotte.
Et Jean pique légèrement le pouce de la Nicette, puis suce le sang vermeil qui perle.
— À toi, maintenant !
Et la drole, tremblante, pique le pouce de Jean et boit le sang de son ami.
— À cette heure, dit-il, je suis à toi, ma Nicettou, et tu es à moi, à la vie, à la mort !
— À la vie, à la mort, mon Jean !