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pain, soupe et ordinaire et boit même piquette ou vin qu’eux. Comme il dit, il n’est pas d’une espèce différente que ses hommes et n’a point besoin d’une autre nourriture qu’eux. Toujours bon, attentif, il veille à ce que chacun mange à sa faim et s’en aille bien réfectionné.

Aussi tous l’aiment fort. Les garçons, petits et grands, sont à son commandement, corps et âme et se mettraient au feu pour lui. Quant aux droles, il n’en est point qui ne l’écoutât s’il voulait leur en conter. Mais pour lui il n’y a qu’une fille dans « la franchise de Chasseins » et dans tout le monde de dessous le soleil.