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XIV
Il y aura six semaines bientôt que le grand Milou fut condamné à mort par la Cour d’assises. Quoique ce soit un misérable assassin, on le plaint, surtout les femmes.
« C’est dommage, pensent-elles, de guillotiner un beau gaillard comme ça ! » Et il est si jeune, il a montré tant d’assurance pendant qu’on le jugeait, et s’est si peu ému lorsqu’on lui a prononcé sa sentence, qu’on eût dit qu’il s’agissait d’un autre !
Tout ça fait une impression sur ces bonnes âmes.
Et puis le marchand et Marsalet étaient bien vieux !…