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D’abord ils tirent du fond de la galerie la peau de bique, le masque et les mitaines de peau de lièvre.

C’est « l’homme bourru » !

Puis avec un petit piochon au manche court qui sert à Milou, le mineur cherche, et sous la fougère trouve un endroit où la terre a été fraîchement remuée. Il creuse et tire de là le porte-manteau plein d’argent et la ceinture du marchand.

— Avec son couteau, en voilà de reste pour le faire guillotiner ! dit le gendarme.

Et sans chercher davantage ils remontent tout ça en haut.

— C’est toi qui as assassiné le marchand, puis Marsalet ? demande le juge.

Milou, étendu sur l’échine ne répond pas.

Une heure après, attaché sur un mulet comme un sac de blé, il arrive à Hautefort au milieu des gendarmes, et suivi d’une troupe de monde parmi laquelle la petite Suzou qui pleure.

Mis en présence du cadavre de Marsalet,