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continuer ainsi longtemps, ça ne se peut. Un jour ou l’autre, il sera pris… ou tué… Sans ce cheval qui se cabrait, il aurait sans doute attrapé la balle dans la tête… Le mieux serait de faire un gros coup et de quitter le pays.

La petite Suzou qui l’aime tant, qui l’a si bien soigné, il la planterait là, sans ombre de regret. De cœur, il n’en a pas, il est dur comme les pierres du pays où il a été nourri…

Oui, un gros, gros coup ! Et il songe que le collecteur porte de fortes sommes à Périgueux, tous les mois, — ou bien Marsalet… — vers le vingt-cinq où le vingt-six… comme a dit ce coquin de Verdil.