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XII


Le mercredi d’après, jour d’audience et du marché à la poulaille, il y a sur la petite place d’Hautefort des plaideurs raisonnablement, puis des joueurs venus pour faire un boston à l’hôtellerie du Lion d’or, et aussi des ivrognes, curieux de tâter le vin nouveau dans les bouchons. Sur le coup de deux heures, voici qu’on voit arriver un grand goujat avec de grosses bottes sales, un chapeau de feutre bosselé, une blouse roulière toute pleine de bouse et un bâton à lanière de cuir dans la main.

— Té ! voilà Milou ! fait Verdil qui est venu