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Le soir, il ne vient pas souper, en sorte que la Poulette dit à son homme :

— Il a dû faire à Périgueux comme le loup, manger pour quinze jours.

Le soir, vers dix heures, pendant que Guéral et sa femme dorment côte à côte dans les draps d’étoupe, Milou se lève doucement, et s’en va trouver la Suzou.

La petite oyant « clouquer » la chouette, ce qui est une des manières de Milou pour s’annoncer, se lève et va le retrouver au grenier. La pauvrette, elle, ne se méfie pas des parfums suspects dont les cheveux épais de son galant sont imprégnés :

— Comme tu sens bon, mon Milou !