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Le jour de la revision, lorsque Jean se présente nu, tout le monde admire ce beau corps d’homme bien proportionné, puissamment musclé ; et le général lui dit comme le préfet :

— Quel magnifique cuirassier vous feriez !

Mais Jean se soucie peu du compliment. Les façons de son père commencent à le préoccuper et des soupçons lui viennent.

Après la revision, où il est déclaré « bon, très bon pour le service », M. Rudel garde toujours le silence. Interrogé par la mère inquiète, il répond :

— Nous avons le temps !

L’ordre de départ arrive, et Jean comprend le plan de son père. Lui absent, M. Rudel prendra sa revanche : que deviendra la Nicette lorsqu’il ne sera plus là pour la défendre ? À cette pensée, le désespoir le saisit et ce grand drole pleure comme un enfant dans les bras de sa mère. Puis, ayant essuyé ses yeux, il lui conte tout. La pauvre femme en a tellement su, de ces gueuseries de son mari, qu’elle ne s’en étonne pas. Elle console son premier-né,