était de quatre fois celle du terrain par elle cédé, madame Chaboin réalisait ce rêve de tout propriétaire de réunir sa terre en un seul tenant, ce qui se traduisait par une plus-value d’une centaine de mille francs, ou davantage, opération qui portait la future cloche à un joli denier.
Il est vrai que M. Duffart emprunta encore un billet de mille francs à la châtelaine ; mais qu’était cela ?
Lorsque cette affaire fut terminée, il ne restait plus à madame Chaboin qu’à régler avec la commune la question de sa souscription de seize mille francs, en argent ou en terrain. La dame avait toujours différé ce règlement, sous divers prétextes, jusqu’après la cession des communaux, et aussi, à la prière de M. Duffart, jusqu’au lendemain des élections. Maintenant elle était en possession des communaux, les élections étaient faites, M. Duffart avait été réélu conseiller général, à une assez faible majorité d’ailleurs, et le besoin d’argent pour continuer les travaux de l’église se faisait sentir. M. Monturel achevait de faire rentrer les souscriptions ; mais, pour celle de madame Chaboin, qui avait livré son terrain d’avance : « Nous nous entendrons toujours », il fallait d’abord un traité en forme avec la commune, qui transférât la propriété des emplacements à celle-ci et en fixât le prix.
En apprenant de Guérapin que madame Chaboin