Page:Eugène Le Roy - Les Gens d’Auberoque, 1907.djvu/183

Cette page a été validée par deux contributeurs.

« riva son clou », comme on dit vulgairement, avec le mot illustré par Cambronne, ou par Michel, ou par d’autres : car, quoique la justice n’ait pas dédaigné de s’en occuper, cet important problème historique, qui a fait couler pas mal d’encre, n’est pas encore résolu, semble-t-il.

C’était la manière de répondre de M. Grosjac, lorsqu’il avait fait une bêtise, ce qui arrivait quelquefois.

Monsieur et madame Lavarde, invités à leur tour, s’étaient excusés, lui sur son âge et madame Lavarde sur sa santé.

Après le « médecin des chevaux », comme disait l’appariteur, furent conviés ensemble M. Bourdal, qui était veuf, M. Reversac, qui l’était presque, M. Madaillac, le secrétaire influent, et M. Capgier, qui fut compris dans la catégorie des invités hors de puissance de femme, parce que madame Capgier, avec son modeste bonnet de linge, ne fréquentait pas la « bonne société » d’Auberoque. Il était visible que, tout en satisfaisant sa gloriole de parvenue, qui étalait son luxe d’ostentation pour éblouir les petites gens, madame Chaboin tâchait encore, dans l’intérêt de ses projets, de se concilier les sympathies des principaux habitants, de se faire des partisans.

Et elle en avait grand besoin pour atténuer l’effet de ses caprices et de ses maladresses. Les espoirs