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soient libérés du prolétariat agricole ; que ces derniers restes de la conquête et du brigandage féodal disparaissent ; que les descendants des serfs, des mainmortables, des gens de poeste, des manants, deviennent effectivement des citoyens, et aient avec la terre, le bien-être dû au travail, ainsi que la réalité des droits civiques dont ils n’ont que l’ombre…
Sans quoi, gare la prochaine révolution :
Quan lous peds-terrous levas dreits
Lou bigot sur l’eschino,
En lous minours negreis
Et lous oubriers de l’usino,
Coudeis sarrats, e fiero mino,
Marcharan tous per counquesta
Terro, util, machino,
E liberta !