III
Pendant trois ou quatre jours, M. de Villemur fouilla les archives de la justice seigneuriale, les minutes de Me Gueydan, notaire, et les vieux registres paroissiaux du curé. Au cours de ses investigations dans les paperasses poudreuses du passé, il recueillit quelques faits intéressants qui éclairaient des points obscurs du sujet qu’il se proposait de traiter.
Il restait à conférer les faits avec les lieux ; c’est ce qui amena un matin M. de Villemur chez l’arquebusier, qui, outre la fameuse hallebarde, lui avait vendu diverses pièces d’armes offensives et défensives, comme un devant de cuirasse, une salade, et une arquebuse à serpentin, vieilles reliques de la défaite des huguenots, trouvées par Jouanny dans des greniers d’anciennes maisons.
Un des points à vérifier et préciser était relatif à la résistance de quelques arquebusiers que Duras