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ROQUEJOFFRE

I



Pour M. Antonin Debidour :
À l’historien éminent, au compatriote, à l’ami.


Le jeune monsieur de Cestrac de Roquejoffre était le dernier mâle d’une famille noble qui avait joui autrefois d’une certaine notoriété dans le pays entre la Dordogne et l’Ille, aux environs de Vern. Mais, quelques années avant la Révolution, elle était déjà bien déchue de sa modeste splendeur locale. Il n’y avait qu’à voir le susdit jeune gentilhomme pour en être pertinemment assuré. Un matin d’avril, au sortir du rude hiver de 1789, il était debout devant la porte de son castel, simplement vêtu d’une veste de dro-