Page:Euclide - Les Œuvres, Peyrard, 1814, I.djvu/45

Cette page n’a pas encore été corrigée

�XXXIX semble qu’on aurait pu le conserver, à lʼexemple de Simson. δη nʼest pas dʼEuclide, sil est implicitement renfermé dans ce qui précède, il a le mérite dʼêtre court ^ et de contenir une remarque qui aurait pu échapper à quelques lecteurs. ll aurait pu, sans inconvénient > conserver quatre mots quʼil a retranchés de la proposition XX ; à la vérité, ils nʼétaient pas bien nécessaires, mais ils paraissent dans la manière d’Euclide. Dans la proposition XXII, au contraire, il a rétabli dans le manuscrit deux lignes qui ne gâtent rien, mais dont on pouvait se passer. Dans la proposition XXVI, lʼaddition faite (15) était nécessaire, quoique dans le manuscrit elle füt écrite en marge et dʼune autre main ; elle se trouvait déjà dans lʼédition dʼOxford. Dans la proposition XXVII, la lecon du manuscrit est plus concise et suffisante ; celle dʼOxford est plus développée et plus dans la maniere dʼEuclide. On peut en dire autant de la proposition XXVIII. La lecon nouvelle de la proposition XXIX a le mérite de la briéveté. A la proposition XXXI, lʼéditeur sʼest écarté de son manuscrit pour se conformer à lʼédition dʼOxford ; il a cru parfaitement inutiles les mots quʼil supprimait : il y a dans tous ces choix un peu dʼarbitraire, et nul inconvénient. Ainsi à la proposition XXXIV, le mot xepío ajouté à mapxAAAé*ypepepioy nʼétait nullemént nécessaire ; mais en le rétablissant, on a rendu lʼénoncé plus conforme à celui de la proposition. À la proposition XXXVII, le retranchement autorisé par le manuscrit nʼa aucun inconvénient : on fait toujours bien quand on retranche des mots inutiles ; la démonstration y gagne toujours, car celles des Grecs sont toujours un peu longues. A la fameuse proposition XLVII (le carré de lʼhypoténuse) , on trouve une faute qui ne peut échapper au lecteur, et dont nous nʼaurions pas fait mention, si elle ne se trouvait dans les trois langues : cʼest un AA au lieu de BA. Dans le livre II, proposition VIII, on serait tenté de regarder comme inutiles les quatre lignes introduites d’après le manuscrit ; mais dans la proposition IX, on a tres-bien fait dʼintroduire ces mots et elles sont égales, quʼon était obligé de sous-entendre. La variante (12) dela même proposition est préférable à la leçon dʼOxford, qui pourtant revient à peu prés au méme ; car si les carrés sont égaux, les racines ou les côtés le sont nécessairement. Le manuscrit avait, dans la proposition X, une faute évidente, qui n’était ni dans lʼédition dʼOxford, ni dans célle de Bâle. Dans le livre III, définition 2, l’éditeur a bien fait dʼajouter, dʼaprés le manuscrit, les mots ἐπὶ μηδέτερα μερὴΣ mais il a oublié de les traduire en français. Dans la proposition VHI, lʼéditeur a bien fait de suivre l’édition dʼOxford plutôt que le manuscrit ; la longue variante nʼoffre rien de bien intéressant, Dans la proposition XIII on a ajouté, d’après le manuscrit, deux mots qui étaient si nécessaires, que Gregori-les avait traduits ; quoiquʼils ne fussent pas dans le texte. Dans la proposition XXIV, le manuscrit et lʼédition nouvelle présentent un sens moins incomplet : il y manque pourtant encore quelque chose, mais le sens ne peut étre douteux. La variante (6) de la proposition XXXVII, est certainement une amélioration. Livre IV, au corrollaire de la proposition V, la correction tirée du manuscrit est bonne ; la lecon dʼOxford était défectueuse ; cependant le. sens était visible. Livre V, proposition IV, lʼéditeur a rétabli dʼaprés le manuscrit deux mots qui manquaient, et que Simson avait jugés indispensables. Il y a ensuite, dans le manuscrit, trois lignes que lʼéditeur a bien fait de ne point admettre dans son texte.