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oinclude> Xxv quoi il me sera permis de penser que ce manuscrit contient le texte pur dʼEuclide, et que les autres ne sont que des copies delʼédition de Théon. Jʼavoue cependant quʼil existe quelques superfluités dans le manuscrit 190, et par conséquent dans mon édition ; jʼen donnerai la liste à la suite de mes remarques, cʼest-à-dire, que je donnerai la liste de tout ce. qui peut se supprimer sans nuire à ce qui suit. Jʼai supprimé le corollaire de la proposition 15 du premier livre, quoiquʼil soit écrit de la méme main dans la marge du manuscrit 190, parce que ce corollaire nʼest pas précédé du signe qui, dans ce manuscrit, sert toujours à indiquer que ce qui est écrit en marge doit faire parue du texte, parce que ce corollaire ne se trouve que dans le texte dʼun seul manuscrit, et enfin, parce quʼil nʼest dʼaucun usage dans la suite. La définition 5 du sixiéme livre est écrite de la méme main au bas de la page, et avec le signe qui indique quʼelle doit faire partie du texte ; mais il est hors de doute que cʼest une faute du copiste. Je lʼai supprimée, parce qu’elle n’est dʼaucun usage dans les Éléments dʼEuclide. Robert Simson a écrit six pages in-4 ? pour prouver quʼelle a été introduite dans le texte par un igrare en Géométrie. Jen’endiraipas davantage sur les variantes de mon édition ; le lecteur pourra sʼassurer lui-même quʼelle a fait disparaître un très-grand nombre de fautes typographiques ; beaucoup de passages obscurs ou altérés, ou tronqués, surtout dans lés livres 10, 14, 15, et dans les Données, et que jʼai purgé le texte dʼEuclide dʼan trés-grand nombre de superfluités. Jai dit que les æuvres dʼEuclide ont été traduites et commentées dans toutes les langues ; voici quelles sont les éditions et les traductions les plus remarquables, La première traduction latine que nous ayons dʼEuclide est celle de Campanus, qui parat à Venise en 1482. Cette traduction, qui a été faite dʼaprés lʼarabe, contient les quinze livres des Éléments. Zamberti, vénitien, traduisit en latin, d’après le grec, les quinze livres des Éléments et les Données dʼEuclide. Cette traduction, qui parut à Paris en 1916, reparut à Bâle en 1537, et ensuite en 1546. Les Données dʼEuclide ne se trouvent que dans ces deux dernières éditions. d