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traduction du xxxiv livre

fait un Eurotas dont pluſieurs ont dit que le travail étoit plus coulant que le fleuve même (47). On loue la Minerve & le roi Pyrrhus d’Hégias, ſa cavalcade d’enfants, & Caſtor & Pollux d’Hégéſias, qui ſont devant le temple de Jupiter tonnant (48) ; on voit dans la colonie de Parium un Hercule fait par Iſidore (49).

17°. Lycius d’Eleuthere, éleve de Myron, a fait un enfant qui ſouffle un feu qui s’éteint ; ouvrage digne de Myron lui-même. Il a fait auſſi les Argonautes. Léocharès a fait un aigle qui ravit Ganymede, & qui, ſachant ce qu’il enleve & à qui il le porte, marque la crainte qu’il a de le bleſſer, même à travers ſon vêtement (50) ; le jeune Autolycus vainqueur dans les combats du Pancrace, le même pour qui Xénophon a écrit ſon banquet. Il fit auſſi ce beau Jupiter tonnant qui eſt au Capitole ; c’eſt de toutes les ſtatues enſemble celle qui mérite le plus d’éloges (51) : il a auſſi fait un Apollon ceint d’un diadême. Lyciſcus a repréſenté Lagon, ſtatue où l’on voit les malices & les fourberies d’un jeune eſclave. Lycus a fait auſſi un jeune eſclave brûlant des parfums.

18°. Le veau de Ménechme qui eſt preſſé ſous le genou, a le col replié : ce même Ménechme a écrit ſur ſon art.

    piade, comme je le prouverai ſur de bons témoignages, au livre ſuivant, à l’article de ce peintre.