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tres termes, nous voulons recevoir tous ceux qui ont trouvé le repos en Celui qui est le refuge du pécheur. Il se pourrait que de faux frères trouvassent moyen de s’introduire au milieu de nous. Si l’église est spirituelle, ils seront bientôt discernés ; mais il s’agit ici de la table du Seigneur et non de la nôtre, et nous y recevons tous ceux que le Seigneur a reçus, tous ceux qui s’appuient, non sur leurs mérites, mais sur Christ. Nous ne posons pas de restrictions, mais c’est Christ qui est le fondement et le terme de notre union. Je le répète donc, nous recevons tous ceux qui sont établis sur le fondement, et nous repoussons l’erreur par la Parole de Dieu et avec le secours de son St. Esprit. » En répondant à une objection de M. Kelly il dit encore à la page 52 : « Les églises de l’Apocalypse (les sept églises d’Asie) étaient les églises de Dieu et des assemblées locales et les chrétiens n’avaient pas le droit de s’en séparer. La corruption n’est pas une raison pour abandonner l’Église de Dieu. Ces églises d’Éphèse, de Tyatire, de Laodicée etc. étaient reconnues de Dieu ; c’étaient des réunions de saints quoique par négligence elles eussent laissé la corruption s’introduire au milieu d’elles. Le cas est tout différent pour l’église nationale […] il n’y a aucun ordre pour abandonner ces églises (dont nous avons parlé) parce que c’étaient des églises véritables. Je croirais commettre un grand péché que de me séparer de l’église