Page:Estéoule - Le plymouthisme d’autrefois et le darbysme d’aujourd'hui.djvu/76

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

« Exposé de quelques dispensations de Dieu envers G. Müller, » ouvrage que l’on peut se procurer dans toutes les librairies protestantes. Il verra là l’homme tel qu’il est, ou plutôt tel que Dieu l’a fait par sa grâce.

Des excès déplorables n’ont pas été commis seulement à l’occasion de Bethesda et de Salem,[1] sa sœur. Dans un grand nombre de localités où il n’est pas nécessaire de transporter le lecteur, on a vu surgir, ou plutôt introduire cet esprit de chicane. Le fractionnement est devenu général, et dans beaucoup d’endroits il existe aujourd’hui trois partis comme ceux que nous avons vu se former à Bristol. Il suffit que l’un des partis soit considéré par les ultra-Darbystes comme hérétique (qu’il approuve, connaisse ou ignore les erreurs, n’importe) et l’autre comme schismatique (Bethesda par exemple) pour qu’il faille les persécuter tous les deux. Ainsi, toutes

  1. Bethesda et Salem sont deux chapelles où prêchent alternativement MM. Craik et Müller, le Dimanche soir. Au culte du matin la présence du Seigneur y est reconnue d’une façon touée spéciale, et les dons du St. Esprit y sont librement exercés. Il y a à Bristol et dans les environs d’autres petites réunions qui se rattachent par leurs principes à celle de Béthesda et où vont prêcher à tour de rôle, le Dimanche, un certain nombre de frères qui travaillent pendant la semaine pour pourvoir aux besoins de leur famille.