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avait conçu, et il allait bientôt enfanter (Soph. ii, 2.) La circulaire parut d’abord en caractères lithographiques, elle fut ensuite imprimée et publiée sous une autre forme par ceux de ses amis qui étaient le plus capables de le représenter. M. Wigram dans sa brochure intitulée : « The present question », n’en cite qu’une phrase, mais il y fait constamment allusion. M. Dorman dans son traité : « [A review etc.]] » la reproduit en entier. M. Darby commence par condamner Bethesda et toutes les assemblées qui lui sont associées, ce qui a la valeur d’une excommunication ; ses collaborateurs suivent son exemple. On peut même dire que les disciples outrés ont été beaucoup plus loin que la pensée de leur maître, et se sont montrés plus intolérants et plus difficiles à contenter. Car, si nous comprenons bien M. Darby, le rescrit n’était que provisoire ou conditionnel, c’est à-dire qu’il devait durer « aussi longtemps que Bethesda se maintiendrait dans cette position. » Or, cette position est changée depuis que la circulaire a été lancée, et de fait, Bethesda proteste contre les erreurs de M. Newton ; mais M. Wigram et autres ne sont point satisfaits. Cette lettre des dix qu’on aurait probablement laissée dans l’ombre si M. Darby n’en avait pas parlé d’une manière si désavantageuse, cette lettre, au dire de M. Wigram, est une « monstruosité. » (Voy. « The present question » page 44.) Mais pour la faire paraître ce qu’elle n’est