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seulement après examen ; maintenant la porte est fermée à tous ceux qui marchent avec M. Newton. Déjà Capitaine W. avait été condamné à l’unanimité par les frères anciens qui se réunissent tous les vendredi. Quelque temps après ils eurent à se prononcer sur un cas particulier qui fut signalé à leur attention par les partisans de M. Darby. C’était un nommé M. Fry, que nous avons très-bien connu et que nous avons vu citer à la barre du tribunal spirituel. Les opposants de Bethesda faisaient grand bruit au dehors sur le compte de cet homme. Eh bien ! qu’était-il ? Ce n’était point un Newtoniste, et tout le monde a pu s’en convaincre. Nous ne pensons pas qu’il ait jamais soutenu aucun rapport avec l’assemblée de Plymouth ; c’est, du reste, un homme fort obscur et qui a toujours marché paisiblement avec les humbles. C’était lui faire un grand tort que de le mettre en relief et d’en parler comme d’un homme dangereux. Que faisait il donc ? Depuis qu’il s’était organisé un nouveau parti à Bristol, (car à côté de Bethesda il existait alors le parti rigide de M. Wigram et celui de M. Newton) ce frère s’était cru autorisé de fréquenter l’assemblée Newtoniste, il y aurait même pris la Cène une ou deux fois, ce dont les frères ne furent instruits que plus tard. Dieu permettait ainsi que la patience et la fidélité de cette église, sur laquelle il avait répandu tant de bénédictions, fussent encore mis à