un intérogatoire. Les deux ou trois frères qui étaient le plus prévenus contre eux, ayant été invités à les voir en particulier, eurent avec ces amis un entretien sérieux dont le résultat fut des plus satisfaisants. C’est ainsi que les plus difficiles se calmèrent momentanément et n’eurent plus d’objection à rompre le pain avec les autres. En attendant, le ferment de la discorde s’était déja communiqué à d’autres congrégations qui, négligeant leur propre vigne, voulaient cultiver celle d’autrui. Les alarmistes faisaient grand bruit se répandant dans tous les sens ; ils portaient le trouble dans les troupeaux sans pouvoir tuer le lion qui avait sa retraite à Plymouth.
Enfin, une troisième brochure fut publiée par M. Newton, et là, dans ce travail qui pouvait avoir 50 pages d’impression, l’auteur ne fit malheureusement que confirmer ce qu’il avait avancé dans ses précédents écrits. « Il exposa l’erreur, » dit M. Trotter, plus longuement quoique sous une forme moins palpable et moins choquante. » Dès lors, il ne fut plus possible d’hésiter. Bethesda se prononça contre M. Newton et son parti. Il se tint à Bristol plusieurs réunions d’église (church meetings) du 27 novembre au 11 décembre 1848. Les traités furent examinés et la conclusion à laquelle on arriva, fut celle-ci : » que quiconque défendrait, soutiendrait ou approuverait les vues exposées dans ces traités de M. Newton, ne serait pas admis à la fraction du