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ment interprétées. D’un autre côté, on sait qu’à Plymouth il y avait des chrétiens respectables qui répudient et repoussent formellement comme une calomnie certaines idées que l’on attribue à M. Newton. Voilà enfin M. N. lui-même qui s’humilie et se propose de reconsidérer la question. M. Müller qui, moins que personne, a toléré les erreurs, déclare en cette occasion qu’il ne pourrait assister à une réunion qui aurait pour but de juger les traités de M. Newton, parce que c’était à ses yeux commettre une injustice que de prononcer condamnation contre un homme qui avait reconnu ses erreurs, soit de commenter en son absence des écrits qu’il avait retirés et dont il faisait en ce moment le sujet d’une nouvelle étude[1]. On peut penser que l’espoir de M.

  1. C’est à la fin de Novembre 1847 que M. Newton rétracta ses deux écrits intitulés : « Remarks » et « Observations » et l’on trouve jointe à cette rétractation les paroles suivantes rapportées par M. Trotter lui-même : « Je désire que ceci soit considéré comme une expression de ma profonde et sincère douleur particulièrement par ceux qui auraient pu avoir été affligés de ma fausse exposition et des conséquences qui en résultent. » — M. Trotter prétend que cette confession porte sur un point seulement, et aurait particulièrement rapport à un écrit du même auteur antérieur aux deux autres. Tenons toujours pour certain que « M. N. confessa son