Page:Estéoule - Le plymouthisme d’autrefois et le darbysme d’aujourd'hui.djvu/59

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

blée de Bethesda n’a jamais reçu sciemment, des personnes qui auraient approuvé ou favorisé les doctrines de M. Newton. (Voy. « The Bristol case » par Lord Congleton.)

Parmi les personnes qui suivirent l’exemple de M. Alexandre, il en est plusieurs dont la sincérité, le zèle et la piété nous sont trop bien connus pour en parler autrement qu’avec respect et bienveillance. Néanmoins, comme résultat de notre propre observation nous pouvons dire, et chacun peut comprendre que dans une grande assemblée de chrétiens comme celle de Bristol, il y avait déjà des mécontents qu’il n’était pas facile de satisfaire. L’opposition faite par un membre influent, en éveillant leur attention, leur ouvrait en même temps une voie à la séparation. Ceux qui connaissent la position sociale de M. Alex., les immenses ressources pécuniaires dont il peut disposer, et la part qu'il prenait dans les assemblées, peuvent se faire une idée de l’influence qu’il devait exercer sur quelques uns. Mais ce qui a produit surtout une grande sensation parmi les membres du troupeau, c’est une lettre lithographiée qu’il a fait circuler de main en main sans en avoir préalablement averti aucun de ses frères qui, également désireux de garder une bonne conscience devant Dieu, avaient refusé de suivre la marche par lui proposée. Il est à croire que ce frère, se fût il défié un peu plus de ses propres impres-