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frappe sans ménagement tous ceux qui se refuseront a son appel. D’ailleurs, il ne s’agit plus aujourd’hui, de gagner à sa cause M. Harris puisque c’est lui qui, le premier, souleva la discussion. On nous permettra cependant de douter qu’il fût allé si loin s’il n’eût trouvé dans M. Wigram et autres, de puissants auxiliaires. Ceux-ci contribuèrent à populariser la cause qui, sans eux, fut demeurée perdue dans la nuit qui l’avait enfantée. La personne de notre bien-aimé Sauveur a été dégradée, il est vrai, et tant mieux s’ils ont été saisis d’un saint frémissement. Nous ne pouvons que nous réjouir de l’amour et du zèle qu’ils ont témoigné pour lui dans ce cas particulier comme en toute autre circonstance. Mais de ce que un individu se permet de dégrader la personne de Christ, s’en suit-il qu’un autre ait raison de déshonorer et de déchirer son corps ?

Après tout, il n’y avait pas lieu de se récrier contre l’assemblée de Bethesda, car jusqu’au départ de M. Alexandre, elle n’avait reçu dans son sein que quatre personnes se disant amies de M. N., sans être partisans de sa doctrine. Ces personnes qui ont eu le malheur de ne pas voir dans le traité incriminé les erreurs attribuées à M. N., ont quitté plus tard l’assemblée par suite de nouvelles circonstances. Il existe un document que chacun peut consulter et où se trouvent consignés les faits de détail. Il est clairement établi dans cette brochure, que l’assem-