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n’y eut, sur l’arrière scène, des hommes de parti qui jouaient aussi leur rôle dans cette triste affaire. Nous avons vu les raisons de M. Darby. Elles sont, certes, bien graves et bien concluantes si elles n’étaient pas exagérées. M. Newton usant simplement du droit de la défense, s’est borné à les réfuter. Il a paru, à cet effet, trois documents dont l’un a été écrit par lui même et les autres par ses amis. M. Trotter y fait allusion à la page 8 de son Rapport, Ce sont des titres essentiels au procès ; ce sont les pièces justificatives de la cause que l’on nous représente comme si mauvaise. Et pourquoi M. Trotter, qui en a une parfaite connaissance, n’y renvoie-t-il pas ses lecteurs ? C’est que, sans doute, son esprit, trop partial, ne lui permet pas de satisfaire aux exigences des personnes qui, pour juger, ont besoin de connaître, et par conséquent d’entendre les raisons des deux parties adverses.

Enfin, la division est consommée. Cette intéressante assemblée de Plymouth se trouve maintenant partagée en deux camps, et toute tentative de rapprochement restera désormais inutile. Il est vrai qu’une tentative de rapprochement fut faite à Londres pour arranger les choses, mais sans autre résultat que celui d’opérer une nouvelle rupture. M. Darby était sur le point de partir pour la France, « il avait déjà pris son passeport et changé son argent, quand des frères se rendirent chez lui pour le rete-