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Plut à Dieu qu’il le fût ! Nous pourrions étendre le cadre de nos observations, et passer en revue bien d’autres faits qui sont à notre connaissance ; mais nous ne voulons pas abuser de l’attention du lecteur ni affliger d’avantage son cœur par des détails de ce genre. Nous terminerons donc par les lignes suivantes que nous écrivait il y a quelque temps un bien-aimé frère. « Je ne suis pas étonné de la fâcheuse impression produite sur ceux du dehors, lorsqu’ils viennent à voir le mal qui se trouve chez les enfans de Dieu. Car si le St. Esprit ne nous gardait, et si nous n’avions la bonne Parole qui nous ramène toujours à Celui qui ne ment point, hélas ! je serais bien souvent tenté de dire que le péché se développe beaucoup plus chez les enfans de Dieu que chez les mondains. Cependant, nous avons besoin de prendre garde, les principes ne suffisent pas toujours, ce n’est pas en eux que se trouve la force de réaliser le caractère de Dieu. C’est pourquoi, nous avons besoin de nous souvenir que « le juste qui bronche devant le méchant est une fontaine embourbée et une source gâtée, (Prov. xxv, 26,) et qu’il est de la plus haute importance que « nous rejetions les choses honteuses qu’on cache, ne marchant point avec ruse et ne falsifiant point la Parole, mais nous rendant approuvés à toute conscience des hommes, devant Dieu, par la manifestation de la vérité. » ii Cor. iv, 2.

FIN.