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suffit de s’en remettre aux soins de Celui qui ouvre quand d’autres ne peuvent fermer, et qui ferme quand ils ne peuvent ouvrir. [Apoc. xxii.] Les œuvres humaines ne sont que pour un temps tandis que celles de Dieu demeurent à toujours. Nous sommes loin cependant de croire qu’ils aient autant de puissance qu’ils s’en attribuent.

Jusqu’ici nous ne nous sommes pas souciés de savoir ce que pensent telles ou telles assemblées qui n’ont jamais été sous le contrôle de M. Darby, et dont l’esprit et la marche évangéliques nous ont souvent édifiés ; mais nous ne pouvons pas supposer qu’elles soient disposées à sacrifier leur liberté chrétienne pour accepter le joug de l’homme. « Ne dites pas confédération quand ce peuple dit confédération, et ne craignez point ce qu’ils craignent, et ne vous en épouvantez point. » (És. viii, 12 ; xxix, 13.) Les assemblées qui, en France ou en Suisse sont passées sous le patronage de M. Darby, ne se sont pas encore prononcées sur la question relative aux divisions qui ont eu lieu en Angleterre. Elles ne peuvent savoir que ce qu’en ont colporté de bouche ou par correspondance M. Darby et ses amis. Il n’y a que celle de Vevey qui s’en soit occupée un peu à l’occasion de notre bienheureux frère Chevallier. Et encore, cette affaire, placée entre les mains de quelques individus, n’a point été portée à la connaissance de