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Bien que cette lettre fût pour nous sans importance, attendu que nous sommes en France et qu’il s’agit avant tout d’une question de principes, nous avons cependant jugé nécessaire de nous assurer si les choses étaient exactes. À cet effet, nous avons écrit à un ami de Bath que nous connaissons tous comme un chrétien digne de toute notre confiance. Voici sa réponse :

Bath, le 28 Mars 1857.

Mon cher frère, — J’ai reçu hier votre lettre, et après en avoir donné connaissance à notre frère Methuen, je prends la plume pour y répondre. Je crois pouvoir expliquer l’affaire dont vous voulez parler. Le premier cas touchant la dame que l’on dit être tombée dans les erreurs Newtoniennes, ne se trouvait pas à « Prince’s street », mais à « Argyle street » ou se réunit le parti de M. Darby. Après avoir été reçue par les autres, lui, M. Darby, objecta et exigea qu’elle fut retranchée. Le résultat de cette affaire est que leur assemblée s’est divisée. La personne en question, Miss Dickson, était une chrétienne bien connue et parfaitement exempte des erreurs de M. Newton, bien qu’elle eut eu autrefois des rapports avec lui. Sur cela M. Gillet et plusieurs autres quittèrent « Argyle street ». Quelques uns sont revenus à « Prin-


    lettre de M. Darby, mais M. B. qui nous l’a lue, refuse de nous la remettre, et même d’en indiquer la date.