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lequel ces paroles furent prononcées, connaissait peu M. Darby, et bien moins M. Müller qu’il na jamais vu. Mais dans sa simplicité il répondit à M. Darby que « si le frère Müller travaillait pour lui il serait trompé, mais que tout ce que le Seigneur avait fait par son moyen jusqu’à maintenant, ne paraissait pas être l’ouvrage de M. Müller, mais bien celui du Seigneur. »

M. Darby continue ses rapports de médisance bien qu’il nous ait dit depuis longtemps qu’il ne voulait plus s’occuper de ces affaires. Comptant sur l’appui que lui prêtent ses amis en France et en Suisse, il ne laissera pas que d’entretenir le feu de la discorde ; car « il veillera », ce qui veut dire qu’il agira pour lui-même. Ainsi, il y a quelques semaines, une lettre écrite par lui fut lue publiquement. Dans cette lettre il exprime trois griefs : 1° La réunion d’Orchard street (Londres) reçoit une personne qui va entendre assez habituellement un prédicateur hétérodoxe, c’est-à-dire, un homme qui nie les peines éternelles. 2° La réunion de Bath a reçu une dame Newtonienne qui a même déclaré qu’elle ne se ferait pas scrupule de prendre la cène avec quelqu’un qui nierait la résurrection. 3° Il y a dans l’assemblée de Bethesda (Bristol) un homme qui était autrefois très pieux, et qui est actuellement très mondain.[1]

  1. Nous aurions voulu copier textuellement cette