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et n’ayant que l’apparence de la sagesse, détournent les précieuses âmes de la simplicité qui est en Christ, et de son joug doux et léger, pour poser sur elles le joug de fer des prétentions de la chair à vouloir s’élever sur le troupeau au lieu d’en être simplement le modèle. »

Dans une autre lettre qu’il écrivait à l’un d’entre nous sous la date du 11 avril, notre frère s’exprime ainsi : « Pour tout ce que j’ai pu blesser et peiner les membres qui sont avec vous dans ma participation à cette œuvre de division, je vous prie de leur réitérer que je ne demande rien de mieux que de leur donner toute satisfaction en réprouvant de la manière la plus complète la conduite que j’ai tenue. Comme je vous l’ai dit de bouche, j’étais dans les ténèbres sur toutes ces questions d’église, et manquant de la lumière de la parfaite charité qui peut seule nous donner la délicatesse de sentimens indispensable pour discerner justement le bien d’avec le mal ; je me suis abandonné à l’égoïsme de la chair en cherchant seulement mon intérêt particulier, et c’est ainsi que j’ai cru devoir suivre le parti des frères desquels j’avais reçu le plus d’édification, présumant qu’ils avaient le meilleur discernement spirituel pour bien juger des choses, et que c’était d’eux que je pouvais espérer le plus d’édification aussi pour l’avenir. »

Reportons-nous au temps où se formèrent les pre-