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nous suffit de lui dire que Bristol est une ville d’Angleterre ou se trouvent des chrétiens, et nous lui expliquâmes comment nous agirions envers ces chrétiens s’ils se présentaient à notre assemblée.

Ces MM. ont réussi, il est vrai, à détourner une ou deux personnes de la réunion. Mais à l’égard du frère que M. B. se flattait d’avoir gagné à sa cause, (car il en a fait grand bruit), ils ne se sont pas inquiétés de voir dans quelles circonstances il se trouvait lors de sa séparation. Nous n’en dirons rien (ii Sam. i, 20.) Nous remarquerons seulement que peu de temps après, le même homme, trop justement accusé d’inconduite, fut retranché de la cène par ceux-là même qui l’avaient endoctriné.

On peut toujours espérer que les hommes de bonne foi, les hommes (il y en a encore beaucoup quoi qu’on en dise) qui ont la simplicité de ne pas vouloir « condamner sur un ouï dire », s’enquerront de la vérité, et pour cela ils s’adresseront aux sources directes et certaines. Pour être au clair sur toutes ces questions, ils ne s’en tiendront pas seulement aux discours de Delta ou de Zéno, il ne leur suffira pas d’entendre déclamer contre l’erreur. Ce que l’on dit par un proverbe est véritable : « Qui n’entend qu’une cloche n’entend qu’un son ». Ils voudront donc consulter les frères de l’un et de l’autre bord pour recevoir d’eux toutes les informations d’après lesquelles ils puissent former leur jugement. Ainsi, un