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aux flammes après avoir pris la peine de le copier, déclarant qu’il n’y comprenait rien, avait besoin d’un interprète. M. B. prendra donc la peine d’en faire lui-même la lecture en s’arrêtant à chaque paragraphe pour en donner l’explication. La jeune sœur qui est mise en demeure de répondre à chacune de ses questions par un oui ou un non, finit par se troubler et par lui promettre d’assister une fois à ses réunions. Dieu n’a pas permis qu’elle fit ce premier pas dans la voie du schisme. La veille du jour où elle devait s’y rendre, on lui présenta une autre version ou, si l’on veut, une autre explication de la de nouvelle bible, et depuis ce moment là elle s’est rassurée.

Un autre darbyste, venu de la Suisse, plus Jésuite que ses confrères, essaya un jour de séduire une autre jeune sœur par une fausse représentation. Cette amie qui ignorait les divisions anglaises et françaises, fut naturellement troublée, bien que les visites de son compatriote lui parussent un peu suspectes, (elles se répétaient jusqu’à deux ou trois fois dans une semaine). Le dimanche suivant notre sœur, à la réunion, s’abstint de prendre la cène. Ses amis s’en étant apercus lui en demandèrent la raison.

— Ah ! si vous saviez, dit-elle, comme j’ai été troublée cette semaine. M. J. m’a dit que vous recevez à la cène des hérétiques, et entr’autres un monsieur Bristol, » — Pour la tirer d’embarras, il